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Les Artistes et le Parti (1945-1968)

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Ce documentaire aurait pu s’intituler « Les Illusions perdues », tant l’espoir porté par le Parti communiste à la Libération agrégea de nombreux artistes autour d’un avenir radieux. Sans qu’ils fussent forcément ancartés (Prévert). On distingue alors les compagnons de route (Gérard Philippe, Jena Vilar) des militants au stalinisme indéfectible (Louis Aragon); ceux dont la stature et le niveau de cotisation assurent liberté de parole (Picasso, hilare devant une exposition de réalisme socialiste) et le traîtres (Jean-Paul Sarte, la « hyène dactylographe »); les opportunistes, qui misent sur la puissance de la presse communiste pour faire avancer leur carrière (un pas en avant, deux pas en arrière, avant qu’Yves Montand, finalement, honore une tournée en URSS après le massacre de Budapest, en 1956). L’écrasement hongrois marque une rupture entre ceux qui « font mine de ne pas savoir » (dixit le réalisateur Marcel Trillat) et ceux qui se sentent humiliés, trompés, malheureux. « Et ça, c’est grave, car il y avait beaucoup de don de soi » (Juliette Gréco).
Ce panorama, finement commenté par l’historien Pascal Ory et des militants toujours émouvants dans leur sincérité, paraît presque trop court quand Raoul Sangla évoque l’ORTF, qui laisse les réalisateurs militants assumer comme une mission d’éducation populaire pourvu qu’on ne touche pas aux infos, solidement vérouillées. Les événements de Prague provoquent une hémorragie irrémédiable, et Mai 68 proclame « l’imagination au pouvoir ». Voilà bien une figure d’utopie sur laquelle on ne peut accrocher de moustache stalinienne.

Bernard Mérigaud
23 novembre 2016 – Télérama

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RETOUR SUR UNE ANNÉE CHARNIÈRE

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La crise de Suez et l’insurrection de Budapest vont marquer l’année 1956. Le 25 février, à la tribune du 20ème congrès du Parti communiste d’Union Soviétique, Nikita Khrouchtchev dresse un bilan catastrophique de la dictature de Staline (culte de la personnalité, répression de masse). En oubliant au passage qu’il a, comme les autres, fidèlement suivi le maître de Moscou.
En octobre, le Kremlin est confronté à des manifestations en Pologne et en Hongrie. Les hongrois réclament des élections libres et le départ des soldats russes. Dans un premier temps, les Soviétiques tentent d’intervenir avant de se retirer, le 27 octobre. Mais Khrouchtchev ne veut pas être rendu responsable de retrait de la Hongrie du pacte de Varsovie et entend éviter la contagion « démocratique » des autres pays du pacte. Les troupes soviétiques envahissent Budapest le 4 novembre, mettant fin à l’insurrection. Khrouchtchev rétablit l’ordre et impose sa domination dur l’Europe de l’Est.
En Egypte, Gamal Abdel Nasser annonce, le 26 juillet, la nationalisation du canal de Suez et provoque une crise internationale. La France, le Royaume-Uni et Israël font de Nasser l’homme à abattre et attaquent l’Egypte le 29 octobre. Le conflit, dont Nasser sort grandi, prend fin le 7 novembre.
Entre témoignages d’historiens et de personnalité comme Sergueï Khrouchtchev, fils de Nikita, ce documentaire apporte un excellent éclairage sur cette année charnière qui redessina les cartes de la géopolitique pour les décennies à venir.

Nebia Bendjebbour

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CLAIRE KEIM AU FESTIVAL DE LUCHON

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La neige est tombée en abondance sur Luchon-Superbagnères et c’est le meilleur présage que pouvait espérer le Festival des créations télévisuelles, organisé cette année du 1er au 5 février. Un bonheur qui s’accompagne du succès de «Glacé», ce qui n’a pas manqué de faire plaisir à la Commingeoise Carole Delga, présidente de la région Occitanie. L’élue a égrené des noms qu’elle connaît bien : Luchon, bien sûr, mais aussi Garin, Bourg-d’Oueil, Peyragudes, et un peu plus loin, Arrens-Marsous et Lannemezan, autant de lieux où a été tournée la série policière. L’occasion de rappeler à quel point la région soutient avec constance le Festival de Luchon et au-delà toute la filière audiovisuelle, de Toulouse à Montpellier (3,2 millions d’euros ont par exemple aidé au tournage de 17 téléfilms, séries ou longs-métrages en 2016).
Réservé aux œuvres inédites, Luchon ne présentera pas «Glacé», actuellement diffusé sur M6. Mais le festival aura dans son jury fiction, présidé par Olivier Marchal, Hamid Hliou, un des scénaristes ayant adapté le roman de Bernard Minier. Et ces fictions, quelles sont-elles ? Plutôt policières et parfois montagnardes. Laura Smet, qui viendra à Luchon, est présente dans deux excellents unitaires : «La bête curieuse», sur une femme qui sort de prison et tente de se réinsérer, et «Imposture», où elle incarne une exilée qui revient en France pour découvrir qu’une autre lui a volé son identité.
Suspense aussi avec «Entre deux mères» (là, c’est un enfant qui a été volé) et, rayon séries, Alex Hugo n°6, toujours filmé dans de magnifiques paysages alpins. Rare sur les écrans luchonnais, la comédie sera quand même présente avec «Le mari de mon mari» sur le changement d’orientation sexuelle d’un père de famille que sa femme tente de récupérer. Plusieurs occasions de rire aussi avec l’adaptation hilarante, en animation, de la BD «Silex and the city».
Du côté des documentaires, plusieurs films remarquables à découvrir en avant-première. Les sujets ? De Gaulle et les Soviets, Hitler et Churchill, la bande à Bonnot, le chemin des migrants, le «temps de réflexion» avant l’IVG, etc.
Présidé par Serge Moati et Claude Coret, le Festival de Luchon devrait afficher complet à la plupart des séances. Les amateurs d’autographes seront aussi ravis de rencontrer Cristina Reali, Michael Youn (membres du jury), Claire Keim (impressionnante en mère alcoolique dans «La soif de vivre»), Julie Depardieu, Guillaume Gallienne (et son «Oblomov») ou encore Lambert Wilson (qui a filmé les coulisses du tournage de «L’Odyssée»). Plus plein d’autres artistes dont le nom sera confirmé dans les jours à venir.
J.-M. L.S.

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1956, naissance d’un nouveau monde

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De la révolte hongroise après la publication du « rapport Krouchtchev » à la « crise de Suez » au Proche-Orient, un passionnant documentaire sur une année charnière.

C’est une année charnière dans la géopolitique mondiale. En 1956, onze ans après la fin de la seconde guerre mondiale, la guerre froide entre les Etats-Unis et l’URSS bat son plein et de nombreux conflits les opposent par pays interposés. Chacun essaie d’avancer ses pions pour dominer le monde. En Europe, au Proche-Orient ou en Asie, les peuples veulent s’émanciper et retrouver leur liberté. 1956, est surtout l’année du « rapport Krouchtchev », le maître du Kremlin qui, après la mort de Staline en mars 1953, a mis au grand jour les crimes du dictateur. Ce rapport va instiller le doute dans la tête de tous les communistes.

L’onde de choc d’ailleurs se fait assez rapidement sentir dans les pays satellites de l’Europe de l’Est sous contrôle soviétique. C’est le cas en Pologne qui, cette année-là, vit un « Octobre polonais » avec des révoltes ouvrières à Poznan. En Hongrie, en novembre, intellectuels et ouvriers commencent à critiquer ouvertement le pouvoir communiste mis en place par Moscou. Petit à petit, la contestation, partie d’une manifestation d’étudiants sauvagement réprimée, va se transformer en révolution.

Le monde prêt à s’embraser
Nikita Krouchtchev, qui ne veut pas que l’étincelle hongroise mette le feu à la plaine des autres « pays frères », envoie immédiatement les troupes soviétiques à Budapest pour rétablir l’ordre. Mais la population hongroise, bien organisée, armée et décidée, tient tête à l’Armée rouge qui, le 4 novembre, réprime la révolution dans le sang. La répression fait plus de 2 500 victimes civiles et 700 soldats soviétiques sont tués. Cette année-là, 200 000 Hongrois vont fuir leur pays pour trouver refuge à l’étranger.

Face à ce violent rétablissement de l’ordre par les Soviétiques, les Américains n’interviennent pas. Ils sont occupés par « l’affaire de Suez », en Egypte, où les troupes françaises, anglaises et israéliennes ont, sans les prévenir, pris d’assaut le canal nationalisé en juillet par Gamal Abdel Nasser, le porte-étendard du nationalisme arabe. A l’été 1956, le monde est une nouvelle fois prêt à s’embraser.

Ce sont ces soubresauts de l’Histoire que raconte Vincent de Cointet dans son passionnant documentaire illustré par de nombreuses archives et éclairé par des historiens et témoins de l’époque.

Daniel Psenny

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LES MYSTÈRES DE L’ÎLE SUR FRANCE 3

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Entre la Rochelle et l’île d’Oléron, Aix est une île propice au(x) mystère(s). C’est ce décor qu’a choisi François Guérin pour réaliser la fiction de ce mardi soir, avec Julie Ferrier, François Vincentelli, Isabel Otero, Vincent Winterhalter…

L’île d’Aix, c’est grand comme une main ouverte, entre La Rochelle et l’île d’Oléron, à un jet de pierre de Fort Boyard. Un décor de télévision idéal pour un téléfilm policier.

Les mystères de l’île d’Aix s’ouvre sur la découverte, dans un canot pneumatique, du corps sans vie d’un homme. La gendarmerie cherche l’assassin. Plus l’enquête avance, plus les mystères s’épaississent. C’est une énième variation sur une trame archi usée avec ses disparus, des diamants planqués, un fils en quête de son père… Pour autant le film se laisse regarder.

Le charme de l’île joue à plein. Celui des interprètes également. L’humoriste Julie Ferrier est le capitaine de gendarmerie qui enquête avec une autorité pleine de subtilités. François Vincentelli, le maire de la commune, joue à merveille l’homme troublé. Ils sont entourés de solides acteurs habitués des téléfilms dont Isabel Otero et Vincent Winterhalter. Marwan Berreni fait même oublier son rôle d’Abdel Fedala dans Plus belle la vie ! On se fait piéger dans l’île en attendant le bateau pour retourner sur le continent du quotidien.

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5 INFOS SUR ISABELLE OTERO

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La comédienne Isabel Otero est à l’affiche du téléfilm de France 3 Les Mystères de l’île, diffusé ce mardi 17 janvier, à 20h55. Découvrez quelques infos sur cette comédienne.

1) Une fille d’artiste
Née à Rennes, en 1962, Isabel Otero est la fille de deux artistes peintres, Clotilde Vautier et Antonio Otero, un espagnol qui a fui le franquisme. Sa mère est décédée lorsqu’elle avait 6 ans. Plutôt que la peinture, Isabel a choisi la comédie pour exercer sa fibre artistique.

2) Une mère de comédienne
Isabel Otero a longtemps vécu avec l’acteur Hippolyte Girardot. Ils sont les parents de la comédienne Ana Girardot, née en 1988, dont le père n’était pourtant pas favorable à ce qu’elle poursuive cette carrière.

3) Une flic en série
Sur le petit écran, Isabel Otero est devenue très populaire grâce à des séries policières. En 2001, elle a pris la suite de Clotilde de Bayser comme chef d’équipe dans la série de France 2 La Crim’. Elle y incarnait le commandant Hélène Vallon. Ce rôle lui a valu de se faire remarquer par TF1 qui lui a confié durant 7 saisons la vedette de la série Diane, femme flic, qui s’est arrêtée en 2010.

4) Plus demandée à la télé qu’au cinéma
Si elle a commencé sa carrière devant l’écran par des films d’auteurs – son premier long métrage, Derborence, a même été sélectionné au Festival de Cannes en 1985 -, Isabel Otero a surtout fait carrière à la télé. Depuis la fin de Diane, femme flic, on l’a notamment vue dans le téléfilm Meurtres à Rouen ou dans un épisode de Mongeville pour France 3.

5) Elle s’est installée dans le Gard
Isabel Otero a quitté la région parisienne pour le sud de la France. Elle a ouvert un lieu avec des chambres d’hôte à côté d’Uzès. Elle y reçoit notamment des artistes et peut même aider les comédiens lorsqu’ils se préparent pour un rôle.

Philippe Chesnaut

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Audiences TV : carton plein pour France 3

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La fiction française du mardi soir sur France 3 continue de réaliser d’excellentes audiences… au contraire de « Glacé » sur M6.

Carton plein pour France 3 qui diffusait mardi soir un nouvel épisode de sa série de téléfilms policiers. Les Mystères de l’île a rassemblé 4,3 millions de téléspectateurs. Derrière, TF1 n’est parvenu à convaincre que 3,1 millions de personnes avec sa série médicale Chicago Med.

Lourde chute pour M6, bonne audience pour W9. Pour M6, c’est la dégringolade. La série française Glacé n’a attiré que 2,7 millions de téléspectateurs, contre 4,3 millions la semaine dernière. En revanche, les films de la TNT fonctionnent toujours aussi bien. Mardi soir, C8 a réuni 1,1 million de personnes devant Rambo III. W9 fait encore mieux grâce à Iron Man : 1,6 millions de téléspectateurs. Joli score également pour Arte qui, à trois jours de son investiture, diffusait un documentaire sur Donald Trump. 1,4 million de personne s’y sont intéressées.

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Audiences TV : France 3 leader avec Les mystères de l’île

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Découvrez les audiences de la soirée du mardi 17 janvier 2017. France 3 arrive en tête avec « Les mystères de l’île », devant TF1 et la série « Chicago Med ». M6 a de son côté subi une grosse perte de téléspectateurs avec « Glacé ».

France 3 est leader de la soirée avec Les Mystères de l’île. Le téléfilm inédit, porté par Julie Ferrier et Vincent Vincentelli, a séduit 4 330 000 téléspectateurs pour 17.5% de part de marché.

TF1 misait sa série américaine Chicago Med. La saison 1 se poursuivait, avec deux nouveaux épisodes, et a attiré 3 264 000 personnes, soit 12.8% de PDA.

M6 proposait la suite Glacé. Deux nouveaux épisodes de la série emmenée par Charles Berling et Julia Piaton étaient diffusés. 3 005 000 téléspectateurs étaient au rendez-vous, pour 11.8% de part de marché. La semaine dernière, Glacé avait pour son lancement séduit 4 846 000 personnes et 19.3% du public.

Borderline était au menu sur France 2, suite à la déprogrammation de l’émission A vos pinceaux. Cette rediffusion du téléfilm avec Bruno Wolkowitch a été suivi par 1 689 000 personnes et 7% du public.

Du côté des autres chaînes, W9 se démarque avec Iron Man. Le film de l’univers Marvel a attiré 1 617 000 amateurs du genre, pour 6.8% de part de marché.

Aurélien Gaucher

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France Télévisions triomphe au Festival de Luchon

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Si c’est un film Arte, «La bête curieuse», qui a obtenu le grand prix du Festival des créations télévisuelles de Luchon samedi 4 février, France Télévisions affiche un score remarquable lors de cette 19e édition avec pas moins de 10 prix, sur 18 programmes (fictions et documentaires) sélectionnés en compétition.

Dans le registre des fictions françaises (unitaires et séries), la comédie «Le mari de mon mari», réalisée par Charles Nemes, permet à Jérôme Robart de décrocher la meilleure interprétation masculine. Il sera diffusé sur France 2. Dans un registre à la lisière du fantastique (on pense aux «Revenants»), la série «Zone blanche», réalisée par Thierry Poiraud et Julien Despaux, a visiblement passionné le jury présidé par Olivier Marchal puisqu’elle remporte trois prix : pour la réalisation, la photographie (Christophe Nuyen et l’espoir masculin (Hubert Delattre). Là encore, c’est France 2 qui diffusera, tout comme le drame «La soif de vivre», de Lorenzo Gabriele, consacré à l’alcoolisme féminin et prix du public de la meilleure fiction unitaire. Rayon documentaires, c’est France 3 qui proposera les 3 primés : «Le prof de gym», «La belle vie» et «Nous, ouvriers».

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Marwan Berreni déjà de retour sur France 3

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Le samedi 14 avril prochain, France 3 diffusera un téléfilm unitaire inédit baptisé Les Mystères de la basilique. Au casting, les téléspectateurs retrouveront Isabel Otero (ex-Diane femme flic) mais aussi deux visages emblématiques de Plus belle la vie.

D’avocat corrompu à prêtre, il n’y a qu’un pas. Le samedi 14 avril prochain, Marwan Berreni sera le comédien principal d’un nouveau téléfilm inédit de France 3 baptisé Les mystères de la basilique. Il donnera la réplique à Isabel Otero, vue pendant les années 2000 sur TF1 dans le rôle de Diane femme flic, mais aussi à Sara Mortensen, qu’il côtoie dans Plus belle la vie depuis six ans déjà.

Dans Les mystères de la basilique, le commandant Louise Chaland (Isabelle Otero), épaulée par son fils Sylvain (Marwan Berreni), prêtre, enquête sur le meurtre d’un sculpteur subversif dont le cadavre a été retrouvé à côté d’une de ses toiles couverte d’inscriptions en latin. Ils font rapidement le lien avec la disparition d’une relique de Saint-Martin, dérobée à la Basilique de Tours. Leurs investigations les guident vers un refuge pour nécessiteux, tenu par François Delcourt (Laurent Olmedo) et sa fille Agnès (Adèle Simphal), laquelle entretenait des liens amoureux avec le sculpteur assassiné. Troublés par l’importance qu’attachent certains à cette relique, cette enquête les emmènera à la rencontre des mystères religieux de la ville et vers une sorte de réconciliation entre la mère laïque et le fils devenu prêtre.

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Marwan Berreni (Pblv) et Isabel Otero dans « Les mystères de la basilique » le samedi 14 avril sur France 3

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Initialement appelée « La part de l’autre », c’est sur un scénario de David d’Aquaro et réalisé par François Guérin, que cette fiction unitaire et inédite a été écrite et tournée en novembre dernier à Tours pour une diffusion dans quelques jours sur France 3. Nos amis belges découvriront ce téléfilm prochainement puisqu’il sera diffusé sur la Une (chaîne belge) le 06 avril prochain.

Les Mystères de la Basilique-Le Synopsis

« Tu n’auras rien de moi bête maudite » : une phrase en latin écrite avec du sang sur une toile d’un artiste sculpteur retrouvé assassiné jette le trouble dans la ville de Tours. Cette phrase liée à saint Martin, le saint patron de la ville, sonne aussi comme une sentence aux yeux de la commandante Chaland (Isabel Otero). Élevée chez les bonnes sœurs, elle déchiffre très vite cette phrase sous le regard médusé de ses lieutenants, à cent lieues d’imaginer la portée d’une telle phrase. En plus de faire face à un crime crapuleux, Chaland ne sait pas encore que l’ombre de saint Martin va planer sur elle et sur l’investigation qu’elle mènera.

En parallèle de l’enquête qui démarre, le nouveau prêtre de l’église, le père Winckler (Marwan Berreni), vient signaler au commissariat le vol d’une relique cachée dans la statue de saint Martin. Une affaire, au prime abord assez commune pour Chaland, mais elle change d’avis dès qu’elle aperçoit le père Winckler. Pas de coup de foudre en vue, mais un lien insoupçonné entre les deux : Chaland est la mère du prêtre ! Des retrouvailles mouvementées entre la mère et le fils qui ne s’étaient pas vus depuis de nombreuses années et qui vont les forcer à travailler ensemble. Le vol de la relique, dont personne ne soupçonnait l’existence ni la cachette, n’est en rien anodin : il est relié au meurtre du sculpteur.

Force est de constater que le duo qui mène l’enquête n’a pas du tout la même façon de procéder : brut de décoffrage d’un côté, écoute et patience de l’autre. Quand la flic embarque le prêtre, on peut se poser la question de la réelle intention de la commandante. Est-ce pour les besoins de l’enquête ? Est-ce pour protéger le prêtre, car l’enquête se révèle dangereuse ? Est-ce pour se rapprocher du fils qu’elle n’a pas vu grandir ? Les motivations sont multiples, mais le but est le même : retrouver cette relique pour mettre fin à une possible série de meurtres.

Côté distribution, retrouvez dans les rôles principaux Isabel Otero, Marwan Berreni, Sara Mortensen, Laurent Olmédo, et Adèle Simphald.

Un polar aux accents religieux à découvrir le samedi 14 avril prochain sur France 3 à 20h55

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Les hommes de Billancourt (Renault) : document inédit le 17 avril sur France 2

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Grâce à des images d’archives pour beaucoup inédites et des témoignages rares, Camille Pochon retrace la vie de « la forteresse ouvrière », de Renault Billancourt la fin des années 1960 jusqu’à sa fermeture en 1992.

Un document inédit, au format 62 minutes, présenté par Marie Drucker le mardi 17 avril à 22h50 sur France 2.

« Mars 1992. L’usine Renault de Billancourt ferme ses portes définitivement. Une décision qui met fin à presque un siècle de production automobile et clôt également un laboratoire de luttes sociales. Car « le paquebot » fut régulièrement le théâtre de mouvements contestataires, à tel point que Maurice Bokanowski, ministre de la IIIe République, affirma : « Quand Billancourt éternue, la France s’enrhume. »

À la fin des années 1960, la Régie nationale de Renault, la plus grande usine de France, compte près de 36 000 employés, dont 12 000 ouvriers étrangers. Qui sont les travailleurs qui ont fait vivre cette « forteresse ouvrière » ? Comment se sont-ils battus jusqu’à devenir la vitrine de la contestation sociale en France ? Pour le savoir, la réalisatrice Caroline Pochon a choisi de leur donner la parole. Ils s’appellent Henri, Giovanni, Arezki, Michel, Mustapha, Samba ou encore Patrick. Ils étaient ouvriers, chefs d’atelier, directeurs ou syndicalistes. Ils sont la dernière génération à avoir travaillé à la Régie nationale des usines Renault.

Face à la caméra, ils racontent le bruit des lignes de fabrication et d’assemblage sur l’île Séguin, l’enfer de la forge et de la fonderie, la précarité des travailleurs étrangers, le racisme, mais aussi la solidarité entre ouvriers et les mouvements sociaux. Ils reviennent sur la grève de Mai 68 qui paralysa l’usine, bastion du syndicalisme, pendant trente-trois jours ; la prédication des militants maoïstes ; la revendication des ouvriers immigrés, les moins qualifiés, dans les années 1970, qui n’ont aucune perspective d’évolution professionnelle et salariale ; le déclin des années 1980.

À travers leurs témoignages se dessinent peu à peu l’histoire humaine de Billancourt et une fresque de la condition ouvrière du XXe siècle ».

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Les hommes de Billancourt

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À la veille de mai 68, 36 000 employés travaillent à l’usine Renault de Boulogne-Billancourt, dont 12 000 étrangers. Ouvriers, directeurs, syndicalistes, ils forment la dernière génération à avoir travaillé sur ce site. Ensemble, ils racontent l’histoire de ce lieu mythique, bastion du syndicalisme et de la contestation sociale qui cristallisa tous les combats et tous les espoirs du monde ouvrier.

Avec l’appui d’images d’archives et de témoignages rares, parfois bouleversants des hommes de Billancourt, Caroline Pochon retrace l’histoire de la  » Forteresse ouvrière « , de mai 68 à 1992. Retour sur une passionnante épopée sociale et politique.
VB

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Podcast : Isabel Otero invitée du 10-12h de Valérie Expert

Les mystères de la basilique

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Le cadavre d’un sculpteur a été retrouvé à côté d’une de ses toiles couverte d’inscriptions en latin. Le commandant Louise Chaland mène l’enquête avec son fils Sylvain, prêtre.
Un polar captivant sur fond de mystère ésotérique servi par un casting convaincant.

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Les mystères de la basilique

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Le cadavre d’un sculpteur a été retrouvé à côté d’une de ses toiles couverte d’inscriptions en latin. Le commandant Louise Chaland mène l’enquête avec son fils Sylvain, prêtre.
Un polar captivant sur fond de mystère ésotérique. La réalisation et le casting sont réussis.

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Les mystères de la basilique

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Une enquête menée tambour battant par un commandant de police laïc (Isabel Otero) et son fils prêtre, autour du meurtre d’un sculpteur et du vol de relique à la basilique de Tours. Un bon polar et une atmosphère Plus belle la vie, avec deux fidèles du feuilleton, Marwan Berreni et Sara Mortensen;

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Podcast : interviews de Marwan Berreni et Sara Mortensen

Les polars régionaux, trésors de France 3

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La petite révolution du PAF couvait depuis plusieurs mois. Elle a éclaté le samedi 14 avril 2018. Ce soir-là, alors que TF1 mise sur la fin de l’épreuve des duels de son télécrochet phare, The voice pour réunir un maximum de téléspectateurs, France 3 dégaine… Les Mystères de la basilique. Un polar qui met en scène l’enquête d’une commandante de police, Louise Chaland, interprétée par Isabelle Otero, sur la mort d’un sculpteur retrouvé près d’une de ses toiles, à Tours. Si les audiences intéressaient les bookmakers, la cote serait digne de celle d’une victoire de l’Egypte à la Coupe du monde de foot. Pourtant, le paquebot The Voice réputé insubmersible depuis son lancement, il y a six ans, engrange 4,35 millions de fans, derrière les 4,36 millions de curieux qui ont suivi la diffusion de France 3. 

Qui aurait pu croire que la petite chaîne du service public, souvent présentée comme ringarde ou vieillotte, puisse réussir un tel tour de force ? Lorsqu’on l’évoque, on pense à Thalassa, à 30 Millions d’amis et autres documentaires d’après-guerre. La 3, emmenée par sa locomotive Capitaine Marleau, s’est néanmoins fait un nom sur le terrain de la fiction, largement convoité par les chaînes généralistes et les mastodontes comme Netflix. Elle a su utiliser son ADN – les régions -, qu’elle a habilement mélangé à la sauce polar. Une recette 100 % locale qui cartonne le samedi soir. A tel point qu’Anne Holmes, aux commandes de la fiction de la chaîne depuis 2008, a été promue, fin avril, à la tête de la fiction du groupe France Télévisions. Preuve que le système France 3 s’impose comme un modèle à suivre. 

Proximité avec les héros, intrigues plus concernantes… comment expliquer ce boom étonnant des fictions régionales qui supplantent, désormais, les séries étrangères, surpuissantes ces dix dernières années ?  

« On a été un peu dépassés par le succès »
L’engouement pour les polars régionaux connaît un tournant en 2013 avec la création de la collection de téléfilms policiers Meurtres à… Sa particularité ? Chacun se déroule dans une ville ou une région de France différente – tous sont visibles en « replay » sur le site de France télévisions. « On a été un peu dépassés par le succès », reconnaît Iris Bucher, PDG de Quad Télévision et productrice de plusieurs épisodes. C’est à elle et au réalisateur Lionel Bailliu que l’on doit le premier numéro, Meurtres à Saint-Malo. « Au départ, nous avions simplement envisagé un polar régional unitaire dans lequel nous souhaitions mettre en valeur le patrimoine français, en l’occurrence la piraterie, et raconter une enquête policière amusante. » Mais l’audience explose. 

D’autres téléfilms sont commandés et déclinés, des Hauts-de-France à l’Occitanie en passant par le Grand Est, avec toujours le même succès. Celui tourné à Orléans, dans lequel une jeune fille interprétant Jeanne d’Arc, lors des fêtes johanniques, est assassinée, affiche la plus belle audience, avec 5,9 millions de téléspectateurs. « Il y a une proposition de polar dans une région, mais elle n’est qu’un prétexte pour découvrir notre patrimoine culturel », assure Anne Holmes. Tourné actuellement, le volet à Brides-les-Bains (Savoie), sera diffusé à la rentrée avec l’actrice Line Renaud en tête d’affiche. 

On aurait presque tendance à l’oublier, mais si France 3 fait figure d’outsider, la chaîne dispose d’un véritable savoir-faire en matière de séries. C’est elle qui a amorcé, dès le début des années 2000, ce virage « d’industrialisation » de la fiction, devenue la référence. La machine de guerre Plus belle la vie, puis Un village français, dont les auteurs étaient capables de dégainer une saison par an, en sont les exemples les plus significatifs. 

Les régions aussi en profitent
En misant sur les polars régionaux, France 3, dont la moyenne d’âge des téléspectateurs oscille entre 61 et 62 ans, réussit le pari de conserver ses inconditionnels, tout en attirant des adeptes plus jeunes, grâce à la fiction policière, genre plébiscité des Français. La chaîne constate d’ailleurs un rajeunissement de son public grâce au replay. « Nous avons réussi à créer des rendez-vous en identifiant très clairement des cases. Le samedi soir, les gens savent qu’ils vont voir du polar et qu’ils peuvent le regarder en famille, car il n’y aura pas de scènes trop violentes », poursuit Anne Holmes.  

Pas de séquence susceptible de choquer, mais encore ? Le succès s’expliquerait aussi par la tendance du retour au patrimoine et à l’idée que nos régions sont aussi des lieux à explorer. Au placard Seattle, décor de Grey’s Anatomy ; ou Washington, centre des opérations de l’équipe d’enquêteurs de NCIS ! Place à des lieux plus proches des Français. « L’aventure ne se trouve plus forcément dans les grandes villes, mais également au coin de la rue, analyse François Jost, sémiologue spécialiste de la télévision. Il y a ce sentiment d’abandon très fort dans les campagnes. C’est d’ailleurs un des points faibles du président Macron. Beaucoup ont l’impression qu’il est complètement déconnecté de ce qui s’y passe. Ces séries sont comme une consolation. On dit aux Français vivant en province : ‘On s’occupe de vous.’  »  

Cette carte de la proximité, France 3 l’exploite jusqu’au bout. Dans chaque épisode de Meurtres à… l’intrigue policière repose sur une légende de la région, réelle ou imaginaire. « Il y a une vraie fierté de voir sa région mise en valeur. Les gens aiment quand on parle de l’endroit où ils vivent », martèle Iris Bucher. Pour son prochain volet, la productrice a choisi comme lieu de tournage l’usine sidérurgique abandonnée d’Uckange (Moselle).

Il n’y a pas que France 3 qui tire avantage de ce filon, les régions aussi en profitent. En Auvergne, où a été tourné un épisode, on se félicite de l’impact positif qu’a eu la diffusion sur l’image du territoire. « Nous n’avons pas réalisé d’étude quantitative, mais les commentaires sur les réseaux sociaux ont été très nombreux. Nous avons senti un vrai intérêt pour la région », se réjouit Lionel Flasseur, directeur général du comité régional du tourisme Auvergne Rhône-Alpes. 

Des héros plus humains
L’appétence pour ce type de programmes est d’autant plus étonnante qu’elle va à contre-courant de la tendance de ces dix dernières années, où tous les yeux étaient braqués sur les séries étrangères. En retrait désormais, elles ont laissé la place à leurs homologues tricolores dont la qualité s’est largement améliorée. « Si les téléspectateurs redécouvrent un amour pour la fiction domestique, c’est peut-être aussi parce qu’ils ont été gavés de séries américaines. Il n’y avait plus que ça en prime time, souffle Iris Bucher. Les cycles durent dix ans en général. Là, nous étions arrivés au bout. Il fallait une contre-proposition. » 

Cette décentralisation va de pair avec l’émergence de héros plus humains, plus authentiques, avec des failles, des blessures. Des personnages, à l’image de M. et Mme Tout-le-Monde, auxquels le public s’identifie facilement. « Les téléspectateurs se sont rendu compte qu’il n’y avait plus besoin de posséder de superpouvoirs pour faire des choses exceptionnelles », observe Jean-Pierre Panzani, directeur des opérations télévision et Internet à Médiamétrie. 
Tous ces ingrédients mis bout à bout font le bonheur de France 3, mais pour combien de temps encore ? La moyenne d’âge de son audience demeure vieillissante. La bonne nouvelle pour la chaîne, c’est qu’il y aura toujours des régions. Ne lui reste plus qu’à trouver de nouvelles façons de les explorer.  

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Les mystères de la basilique

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Une enquête menée tambour battant par un commandant de police laïc (Isabel Otero) et son fils prêtre, autour du meurtre d’un sculpteur et du vol de relique à la basilique de Tours. Un bon polar et une atmosphère Plus belle la vie, avec deux fidèles du feuilleton, Marwan Berreni et Sara Mortensen;

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